Le bénitier géant
‘Ça, ça vient de la Grande Barrière de Corail. Avant de le trouver, Charlotte en avait acheté un énorme à Sydney, qu’elle a mis sur la cheminée, chez elle. Quand on est monté ensemble sur la Barrière de Corail, en 82, on a trouvé celui-ci dans le sable—et Charlotte, elle était ravie. Parce que, pour elle, cette forme qui s’emboîte comme ça, une moitié dans l’autre, c’était quelque chose d’extraordinaire. Elle m’a dit, ‘‘Tu vois, la nature… on fait pas mieux que la nature.’’ Et donc, lui aussi il s’est retrouvé sur la cheminée, posé contre le mur, pour montrer à quel point les deux parties s’emboîtent bien l’une dans l’autre.’ ‘Charlotte s’inspirait constamment de ces formes naturelles. Elle aimait la structure interne de certains coquillages par exemple, que l’on peut voir quand ils sont fendus, coupés ou autre. Pour elle, c’était important d’intégrer ces formes de la nature dans son travail.’